LE STRESS

Le stress fait partie de la vie, il nous permet de nous adapter au quotidien, à travers des réactions physiologiques, physiques et psychiques.

Il existe 2 types de stress :

  • Un stress mobilisateur, qui nous stimule dans les situations du quotidien, afin de nous « adapter » à l’évolution, aux changements, aux situations…
  • Un stress négatif, infructueux, démobilisateur, fragilisant notre santé, il nous empêche d’avancer, de nous adapter et de progresser et qui épuise nos ressources

Les 3 phases distinctes du processus du stress sont :

  • Réaction d’alarme : temps de préparation, mobilisation des ressources pour faire face au stress (phase en dessous du niveau de résistance normal, puis passage au-dessus)
  • Phase de résistance : utilisation des ressources
  • Phase d’épuisement : apparition de différents troubles somatiques

Les manifestations du stress

  • Des réactions physiologiques : les plus visibles sont une transpiration excessive, l’accélération du cœur ou de la respiration. Cette accélération des rythmes respiratoires et cardiaques est le résultat d’une décharge d’adrénaline et elle assure une oxygénation maximum des muscles pour nous préparer à la fuite ou au combat face à un danger. Mais le stress peut également paralyser
  • Des réactions psychologiques : inquiétude, troubles du sommeil.
    la phase d’épuisement se caractérise par des signes psychologiques aggravés : irritabilité, fatigue, difficulté de concentration, perte du sens de l’humour, perte d’intérêt pour leur travail comme pour leur vie sociale…
    Toutes ces réactions sollicitent fortement notre organisme et nuit à notre capacité de récupération en perturbant notre sommeil. Dans un premier temps, cette fatigue fragilise l’organisme et le rend plus vulnérable aux infections classiques. Plus grave, il a été constaté cliniquement que la répétition de situations de stress favorisait l’apparition de pathologies cardiaques, d’ulcérations gastro-intestinales ainsi que des perturbations de fonctionnement de certains de nos organes (rate, ganglions lymphatiques…) et une modification de la composition sanguine. Le stress a une connotation très négative, car nous l’associons à des événements ou des émotions qui nous perturbent, mais une grande joie ou un succès peuvent également provoquer une réaction de stress et impliquer les mêmes réactions physiologiques.
    Chacun a son propre seuil de tolérance au stress. Un seuil au-delà duquel le corps va réagir en déclenchant les manifestations physiologiques et physiques.
    Il convient donc à chacun d’apprendre quelles sont ses propres limites, où s’arrête sa phase de résistance et où commence la phase d’épuisement. Cet apprentissage passe souvent par une redécouverte de son corps et surtout des sensations qu’il nous procure et que nous devons utiliser comme signaux d’alerte.

La sophrologie et/ou l’hypnose dans leur approche globale du stress

Sans pour autant se substituer à la médecine qui doit rester le premier recours pour traiter les cas les plus avancés, ces 2 méthodes proposent des techniques différentes et complémentaires :

La Sophrologie et le stress

  • L’aspect préventif: apprendre à écouter les réactions de son corps pour détecter les signes du stress
  • L’aspect curatif: apprendre à retrouver ses moyens, prendre du recul et lâcher prise avant la rupture
  • L’aspect confiance en soi: redécouvrir et développer la confiance en soi pour un travail à long terme

Parmi les différentes techniques utilisées pour travailler ces différents points, on trouve la relaxation dynamique. Cette discipline basée sur des exercices de tension/détente et la respiration abdominale, va permettre à celui qui la pratique de reprendre conscience de son corps, de redécouvrir les sensations de tension et de relâchement. Cette pratique permet, non seulement d’apprendre à écouter son corps et les signaux qu’il nous transmet lors de la progression au travers des différentes phases du stress, mais également d’y réagir en se relaxant.
Les techniques de relaxation dynamique peuvent également être utilisées pour l’aspect curatif. Elles offrent une stratégie d’adaptation face à un problème qui ne peut être changé. Les techniques proposées par la sophrologie permettent de diminuer, voire d’éliminer, le stress en apprenant à percevoir la source différemment, en prenant du recul.
Elles permettent d’apprendre à s’ancrer dans le présent, à prendre du recul par rapport à cette vision de performance représente les bases du fameux « lâcher-prise » qui permet de ne pas dépasser ce point de rupture.
Le travail sur la confiance en soi s’appuie également sur la redécouverte de son corps qui est la base de l’acceptation de ce dernier. Accepter son corps et son image sont les prérequis à ce travail de développement.

L’Hypnose et le stress

Le stress apparaît comme un mal- être de civilisation liée en partie aux exigences de la société et aux ressources individuelles et collectives insuffisantes pour tolérer les passages difficiles de l’existence.
On le sait, le stress peut engendrer de l’anxiété, des insomnies, et parfois des états dépressifs accompagnés de troubles somatiques. L’hypnose peut s’avérer utile et efficace dans de nombreuses situations.
L’hypnose est un processus actif : elle peut stimuler le désir et/ou renforcer la volonté propre du patient mais ne peut jamais aller à l’encontre de celle-ci
L’induction de l’hypnose peut se faire par un discours monotone et répétitif, ce qui crée un état de « carence sensorielle » où la réalité extérieure peut se mêler à la réalité intérieure et ce qui, en créant une confusion, peut augmenter la suggestibilité et favoriser un changement.

L’hypnose, par la détente musculaire (antagoniste de l’anxiété), la modification des perceptions, la modification du temps, la reprise du contrôle de la part du patient et la stimulation de l’imaginaire, permet une prise en charge globale du patient, et de lever lui-même ses inhibitions
L’hypnose peut être très efficace, renforcée par la voix et la présence rassurante de l’hypnothérapeute, elle diminue très rapidement l’impact des agents stressants, quelle qu’en soit l’origine.

Avec l’avancement de la thérapie, le patient pourra faire appel à ses propres capacités pour faire de l’autohypnose, se rendant ainsi encore plus autonome du thérapeute..

 

Pour conclure :

Sophrologie et/ou Hypnose pour la gestion du stress ? Chacune de ces méthodes vous propose des outils efficaces pour activer vos ressources et aptitudes personnelles pour cheminer vers un état désiré. Des ateliers d’1h30 sur la gestion du stress sont proposés tous les 1ers samedi du mois à BOISSERON.